PHYTOCHEMICAL SCREENING, ANTIOXIDANT AND IN VITRO ANTIPLASMODIAL ACTIVITY OF FIVE PLANTS TRADITIONALLY USED IN IVORY COAST AGAINST MALARIA.
CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE, ACTIVITE ANTIOXYDANTE ET ANTIPLASMODIALE IN VITRO DE CINQ PLANTES UTILISEES TRADITIONNELLEMENT EN CÔTE D'IVOIRE CONTRE LE PALUDISME
Résumé
Resistance to antimalarial drugs and persistence of malaria endemicity constitute a major public health problem in Côte d'Ivoire. Besides the production of free radicals, malaria infection is associated with general depression of total plasma antioxidants may contribute to morbidity and mortality due to malaria. This work aimed to study five plant species used by the Ivorian pharmacopoeia against malaria. Phytochemical studies, quantitative and qualitative measures of antioxidant activity by radical 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl (DPPH), the chelating ability and the reducing power of the extracts have been realized. The in vitro activity tests were performed on P. falciparum isolates from patients with uncomplicated malaria and reference strains (3D7 and Dd2). The method of microtitration plates based on reading SYBR Green fluorescence by an apparatus of Spectra max GEMINI XPS (Molecular Devices) was used. Chloroquine, quinine and artesunate were chosen as reference antimalarial. Finally the hemolytic activity of the extracts and partitions exhibited good antiplasmodial activities has been studied. Phytochemical study results shown richness of plants in secondary metabolites. Crude extracts and partitions tested were active on the DPPH by giving a yellow spot on purple background. The best antiplamodial activities with crude extract were obtained with decoction of Dialium dinklagei (IC50=12.8±2.4μg/mL), Cnestis ferruginea (IC50=11.78±2.2μg/mL) and the methanolic extract of Newbouldia laevis (IC50=10.21±3.2μg/mL). Liquid-liquid partition allowed us to significantly improve the antiplasmodial activity from 10μg/mL for crude extracts about 1μg/mL for fractions from the partitions. Indeed, fractions F3 Dialium dinklagei, F3 Newbouldia laevis, and F2 Cnestis ferruginea gave the best results respectively 1.22±0.37μg/mL, 6.11±1.3μg/mL and 4.37±0.77μg/mL. Chloroquine, artesunate and quinine were used as reference molecules and gave IC50 that ranged from 33.01±0.9 and 51.07±2.2nM for chloroquine, between 2.22±0.16 and 6.31±3.01nM for artesunate and 5.76 ±0.95 and 44.37±2.15nM for quinine on the different strains tested. The study of hemolytic activity revealed less than 1% hemolysis at concentrations of 200μg/mL. This work shows a track to find new molecules with antioxidant properties at the same time able to treat malaria.
La résistance aux antipaludéens et la persistance de l’endémie palustre constituent un problème majeur de santé publique en Côte d’Ivoire. Outre la production des radicaux libres, l’infection palustre s’accompagne d’une dépression générale des antioxydants totaux plasmatiques pouvant contribuer à la morbidité et mortalité dues à la malaria. Ce travail a consisté à étudier cinq espèces végétales utilisées par la pharmacopée ivoirienne contre le paludisme. Les études phytochimiques, les mesures quantitatives et qualitatives de l’activité antioxydante par le radical 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyle (DPPH), le pouvoir chélateur et le pouvoir réducteur des extraits ont été réalisés. Les tests d’activité in vitro ont été réalisés sur des isolats de P. falciparum prélevés sur des patients souffrant de paludisme simple et sur des souches de référence (3D7 et Dd2). La méthode de plaques de microtitrations basée sur la lecture de fluorescence au SYBR Green par un appareil de type Spectra max GEMINI XPS (Molecular Devices) a été utilisée. La chloroquine, la quinine et l’artesunate ont été choisies comme antipaludique de référence. Enfin l’activité hémolytique des extraits ayant montré de bonnes activités antiplasmodiales a été étudiée. Les résultats des études phytochimiques ont montrés une richesse de ces plantes en métabolites secondaires. Les extraits bruts et partitions testés se sont montrés actifs sur le DPPH en donnant une tache jaune sur fond pourpre. Les meilleurs résultats des tests antiplamodiaux avec les extraits bruts ont été obtenus avec la décoction de Dialium dinklagei (CI50=12,8±2,4 μg/mL), de Cnestis ferruginea (CI50=11,78±2,2 μg/mL) et de l’extrait methanolique de Newbouldia laevis (CI50=10,21±3,2 μg/mL). La partition liquide-liquide a permis d’améliorer sensiblement l’activité antiplasmodiale de 10 μg/mL pour les extraits bruts à environ 1 μg/mL pour les fractions issues des partitions. En effet, les fractions F3 de Dialium dinklagei, F3 de Newbouldia laevis, et F2 de Cnestis ferruginea ont donné les meilleurs résultats respectivement 1,22±0,37 μg/mL, 6,11±1,3 μg/mL et 4,37±0,77 μg/mL. La chloroquine, l’artesunate et la quinine ont été utilisés comme molécules de référence et ont donné des CI50 qui ont varié entre 33,01±0,9 et 51,07±2,2 nM pour la chloroquine, entre 2,22±0,16 et 6,31±3,01 nM pour l’artesunate et 5,76±0,95 et 44,37±2,15 nM pour la quinine sur les différentes souches testées. L’étude de l’activité hémolytique à révélée une hémolyse inférieure à 1% à des concentrations égales à 200 μg/mL. Ce travail montre une piste pour trouver de nouvelles molécules ayant des propriétés antioxydantes en même temps capables de traiter le paludisme.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)